L’Audi 80 Quattro se dévoile dans un nouveau coloris chez Ottomobile – Présentation de ce modèle phare de la marque aux anneaux
Souvenez-vous les amis, c’était il y a quasiment deux ans, en novembre 2020, je vous présentais une nouveauté signée Ottomobile, avec l’arrivée de la tant attendue Audi 80 B2 Quattro !
Un modèle phare, qui perdurera de longues années au catalogue Audi, tout en sachant se renouveler jusqu’à l’arrivée de l’Audi A4 à l’aube des années 2000.
Presque deux ans après ma première présentation, l’Audi 80 Quattro gagne une nouvelle teinte “Silver”, l’occasion de la remettre sur le devant de la scène ainsi que de la faire découvrir aux petits nouveaux qui viennent de nous rejoindre.
Présentation.
Après plusieurs reproductions de la version B4 de l’Audi 80, c’était au tour de la B2 de faire son arrivée chez Ottomobile au 1:18ème et plus précisément en version Quattro, deux ans plus tard, elle gagne un nouveau coloris “Silver ” que nous allons découvrir ensemble les amis.
La 80 fait parti intégrante de l’histoire d’Audi et fut pendant de nombreuses années, un modèle clé sur le segment des berlines familiales de moyenne gamme.
C’est donc un modèle très intéressant au point de vue historique pour les passionnés de la marque aux anneaux car ce modèle fut l’un des premiers à récupérer de série le système Quattro, tout cela en restant un modèle très compétitif.
C’est donc maintenant à elle de passer entre mes mains afin d’être passée au crible, mais faisons d’abord un point sur l’historique du modèle échelle 1.
Présentée en Septembre 1978, la seconde génération de l’Audi 80 (dite B2) sera d’abord dévoilée en version coupé puis, quelques semaines plus tard en berline quatre portes.
Cette seconde version est une version “modernisée” de la première génération par le même designer, Mr Giorgetto Giugiaro, avec pour objectif de garder la même silhouette de berline tri-corps tout en maximisant l’habitabilité intérieure pour les passagers.
Véritable berline familiale, elle devient dès lors une véritable alternative à sa grande sœur, l’Audi 100.
Niveau esthétique cette seconde génération gagne en maturité avec des lignes moins rondes et beaucoup plus tendues, la face avant perd ses deux doubles optiques pour des feux rectangulaires à l’allure plus moderne et des pare-chocs plus imposants.
Pendant quelques temps sous motorisée, elle fera au début des années 80′ connaissance avec le fameux moteur 5 cylindres beaucoup plus dynamique et d’une souplesse sans nul pareil, tiré du coupé quattro.
La version qui nous intéresse à fait son apparition en janvier 1983, car oui l’arrivée en ce début d’année 83′ de la version Quattro (nom donné au système de transmission intégrale de la firme Audi) fut une petite révolution, car cela permit de sérieusement augmenter son niveau de sécurité active face à ses rivales.
La version Quattro de l’Audi 80 sera donc en prime, la seule 80 à recevoir la motorisation 5 cylindres de 1.9L pour 115ch ou bien le 2.2L de 136ch (la version 2.2L est reconnaissable à son badge spécifique 5E) et pour ce qui est du reste cette motorisation 5 cylindres sera réservée à la version Audi 90 qui n’est autre qu’une version haut de gamme de la 80.
Autres spécificités de la version Quattro de l’Audi 80, elle adopte des optiques avant toujours rectangulaires, mais en deux parties, les clignotants quittent les ailes avant afin d’être incrustés au pare-chocs, et on peu noter à l’arrière le petit spoiler ou encore la double sortie d’échappement.
Jusqu’en 1986, c’est en tout pas loin de 1 406 000 Audi 80 toute versions confondues qui furent produite ! Un véritable succès qui continua avec les versions B3 et B4.
Mais revenons en à notre reproduction au 1:18ème.
C’est donc dans un très beau coloris “Silver” qui au delà d’un simple gris métallisé, est plutôt un gris pailleté tirant vers le beige et arborant de très beaux reflets, que nous découvrons (ou redécouvrons) cette reproduction au 1:18ème de l’Audi 80 Quattro par Ottomobile et dès le déballage la première impression est vraiment très bonne.
La peinture est très belle et de très bonne qualité, les proportions sont respectées par rapport au modèle échelle 1 et aucun défaut ne semble être présent.
L’aspect général reprend bien le style des berlines tri-corps des années 70′ et 80′.
L’élégance n’est pas son point fort et elle n’est assurément pas la plus luxueuse également (mission donnée à sa grande sœur Audi 90) mais son look est malgré tout, plutôt agréable.
Les parties vitrées sont nombreuses et permettent de facilement apprécier l’intérieur avec sa sellerie à carreaux.
Niveau détails, elle n’est pas en reste avec bon nombre de petits points sur lesquels s’attarder, passons donc en revue chaque partie.
Quand on regarde en détail cette Audi 80 Quattro ce qui saute aux yeux, c’est la finesse de la reproduction de la carrosserie et donc du moule de fabrication.
Les lignes sont nettes et franches et les ajustements entre chaque élément de carrosserie pourraient laisser penser à des parties ouvrantes alors que ce n’est pas le cas.
La face avant est assez imposante avec sont long capot moteur qui présente deux nervure et deux aérations en bas du pare-brise et les essuie-glaces en pièces rapportées sont très réalistes.
La calandre avec ses quatre anneaux, symbole de la marque Audi est réaliste et arbore un badge “5E“, un badge bien spécifique à la version quattro de la 80 et plus précisément à la version possédant la plus grosse motorisation.
De part et d’autre de la calandre, on retrouve les nouveaux optiques rectangulaires qui sont, sur la version quattro, également spécifique car séparé en deux parties et parfaitement reproduit par Ottomobile.
Cette version accueille les rappels de clignotant sur les angles de pare-chocs et non plus sur les ailes et enfin en partie basse, on retrouve le petit spoiler avant, ainsi qu’un crochet de remorquage fixe qui dépasse de l’aération.
Le profil est également très réaliste et vraiment réussi, le style très cubique de cette version B2 est bien retranscrit et il tranchera complètement quelques années plus tard sur la version B4 et ses lignes beaucoup plus arrondies.
On retrouve les grandes portières soulignées de leurs baguettes centrale et à l’avant les gros rétroviseurs sont en bonne place.
Les poignées de portières sont fines et réalistes, et on retrouve des détails très sympathiques comme par exemple, l’inscription “quattro” en toute lettre sur les deux vitres de custode arrière.
Du coté passager arrière, la trappe à essence est bien représentée et sur l’aile arrière gauche on retrouve même la fameuse antenne de radio rétractable ! Le must dans les années 80′, qui, se déployait automatiquement lorsque vous mettiez la radio en marche.
Les jantes sont elles aussi finement reproduites, le logo central est bien visible ainsi que les quatre écrous de roues et on peu même apercevoir le système de freinage.
J’aime également tout particulièrement le soin apporté sur les passages de roues, légèrement plus large que le reste de la carrosserie et particulièrement bien fini.
L’arrière est ce que l’on appelle simple, mais efficace !
La malle arrière intègre un petit becquet pour souligner le caractère plus “sportif” de cette version, les deux gros blocs optiques avec leurs différentes parties bien distinctes sont finement réalisés.
Le gros pare-chocs ne jure pas et s’intègre assez bien à l’ensemble et enfin, n’oublions pas la double sortie d’échappement, plus classe qu’un simple petit échappement ridicule disons le.
L’intérieur n’est pas le summum du luxe, mais il est plutôt agréable à regarder et d’une reproduction très soignée.
La sellerie ainsi que les panneaux de portières reprennent le coloris gris d’époque associé à un motif à carreaux que l’on retrouvait sur pas mal de modèles germanique à cette époque.
La planche de bord est très simple et on trouve les petits compteurs associés au gros volant à quatre branches où l’on retrouve le gros logo Audi.
Mon petit coup de cœur se situe au niveau du levier de vitesse, ici, Otto à fait le choix d’ajouter un petit logo où l’on voit distinctement le schéma de passage de rapport de la boite cinq vitesses plus marche arrière, un tout petit détail, mais qui fait la différence.
Dans l’ensemble, l’intérieur est donc très réaliste.
Mon point final:
Un pari réussi de la part d’Ottomobile avec la reproduction de cette seconde version de l’Audi 80 dans un nouveau coloris et qui se trouve être d’une belle qualité de réalisation et d’un très beau niveau de finition pour une simple berline.
Une peinture parfaite avec de superbes reflets, des petits détails autant intérieurs qu’extérieurs et aucun bémol.
C’est une reproduction qui viendra compléter la gamme 80 déjà bien fournie chez Otto et qui a beaucoup d’amateurs, mais aussi un modèle assez important, car ce fut la première berline à intégrer de série, le système Quattro afin de garantir un maximum de sécurité.
Une raison de plus niveau historique qui devrait faire craquer les amateurs d’Audi à qui je la recommande sans hésitation.
Si cette reproduction vous intéresse, vous pouvez la retrouver sous la référence:
- Audi 80 B2 Quattro “Silver” –1:18ème – Ottomobile – Réf: OT940
Quand à moi les amis, j’espère que cette présentation en terre germanique vous aura plu et je vous dis à très vite pour une nouvelle présentation.
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