La VW Beetle passe à l’heure Mexicaine avec sa version Taxi au 1:18ème – Présentation

La Volkswagen Cox ou Beetle comme l’appellent nos amis anglo-saxons (coccinelle en français dans le texte) reste encore à ce jour l’une des voitures les plus iconiques jamais produite.
Les reproductions en miniature ne manquent pas et on la connaît au catalogue Solido depuis déjà quelques années, mais elle à régulièrement droit à de nouvelles versions et voici une nouvelle version qui débarque, l’iconique version taxi mexicain, véritable emblème d’une époque.
L’occasion de la découvrir ou redécouvrir ensemble les amis.
Présentation.

C’est donc une nouvelle version de la Volkswagen Cox qui fait son arrivée chez Solido au 1:18ème dans un nouveau coloris et/ou une nouvelle version puisqu’elle fait son arrivée dans une version iconique d’Amérique du Sud, la version Taxi Mexicain !

Bien plus qu’une simple voiture, elle est encore aujourd’hui dans les yeux de beaucoup de passionnés une véritable référence qui déchaîne toujours autant les passions que ce soit à l’échelle 1 ou en miniature.

La version que Solido vient de nous offrir permet de redonner un vent de fraîcheur à une miniature déjà connue et surtout, cela nous permet de la découvrir ensemble les amis.
Mais avant de s’attarder plus en détails sur notre version 1:18ème, revenons sur l’historique passionnant de cette voiture de légende.

Son historique pourrait faire l’objet de plusieurs présentations à lui seul tant les aventures de la conception et de la naissance de la Volkswagen Cox sont semé d’embûches (notamment une guerre, ce qui est une sacré embûche).

La Coccinelle possède autant de surnoms que de pays ou elle fût diffusée !
Coccinelle en France, Kaefer en Allemagne, Beetle chez les anglo-saxons ou encore Maggiolino chez les Italiens, ce n’est qu’un petit panel des différents surnoms affectueux dont elle fut affublée au travers des pays, souvent en références à ses formes tout en rondeurs.

L’histoire de la Coccinelle commence pourtant bien avant la Seconde Guerre Mondiale.
Nous sommes en 1933 lorsque Adolf Hitler accède au pouvoir Allemand, l’une de ses premières annonces forte est en rapport direct avec l’automobile puisqu’il veut faire de l’industrie automobile allemande, l’un des fers de lance de sa politique et également pour s’en servir comme un outil de propagande.
Il souhaite également la construction d’autoroutes (ou Autobahnen), afin de faciliter les transports et la circulation entre les grandes métropoles du pays, le tout repris sur le modèle italien, mais également, afin de pouvoir s’en servir comme piste de décollage ou d’atterrissage d’urgence à travers tout le pays.

Parallèlement, un certain Ferdinand Porsche va définitivement lier son histoire et son œuvre avec Volkswagen (puis montera sa propre firme automobile quelques années plus tard) en développant d’abord avec Zundapp puis avec NSU, des prototypes de châssis et moteurs, puis de véhicules, bon marché et destinés au peuple.
Il imagine une conception simple et économique avec un châssis-poutre ainsi qu’un moteur quatre cylindres à plat placé à l’arrière proposant des cylindrées de 1 100, 1 200, 1 300, 1 500 et 1 600 cm3 au fur et à mesure de son évolution.
Toutes les clés étaient bientôt réunies.

En 1934, c’est la grande rencontre, puisque après son discours du Salon de l’automobile de Berlin ou le Führer martèle que le peuple allemand aura sa version de la “voiture du peuple” en référence à la Ford T pour les Américains, ce sera Porsche qui sera choisi pour en développer les plans selon un cahier des charges bien précis.
Présentée en 1937, la KdF Wagen ou Type 1, fut très vite remarquée à sa sortie en 1938, mais l’arrivée de la guerre, quelques semaines plus tard, remettrons sa commercialisation à 1946.
C’était pourtant près de 300.000 exemplaires qui avaient été pré-commander par les foyers allemands pour 1000 Reichsmarks sous forme de livret d’épargne qui seront finalement détournés par l’état Nazi.
Au final, tous les premiers exemplaires seront destinés aux états-majors ainsi que des versions militarisées.

C’est donc après la fin de la Seconde Guerre Mondiale , en 1946, que la Coccinelle pointe de nouveau le bout de son capot.
L’Allemagne est en ruine et l’usine de Wolfsburg est en piètre état, mais c’est sans compter sur un major britannique, Ivan Hirst, qui découvrit deux KdF Wagen assemblées bénévolement par quelques ouvriers de l’usine avec quelques pièces encore intactes.
Impressionné par cette drôle de voiture, il donna son accord pour que la production soit remise en route, et bien que réservée aux forces d’occupation, la production atteint rapidement 1 000 exemplaires par mois !

Aucune grande firme ne souhaita reprendre le flambeau, jugeant la voiture ridicule et sans avenir.
Pourtant, au départ d’Hirst, c’est un ancien cadre d’Opel qui reprit le flambeau, Mr Heinrich Nordhoff, et c’est lui qui développa un véritable réseau et un service après-vente, dont l’excellence sera l’un des éléments décisifs du succès de la Coccinelle !

Les Etats-Unis joueront une grande part dans le succès de la Cox où elle sera un véritable succès ! Mais elle sera aussi un pilier dans le paysage automobile sud-américain et sera aussi très largement répandue en Europe.
Elle assurera aussi la vedette dans de nombreux films, notamment chez Disney !
Sans oublier de nombreuses victoires en rallye et en courses avec des versions plus ou moins modifiés.

Je vous épargne l’historique des détails techniques qui n’évolueront que très peu au fil des années.
Proposée en version berline, mais également cabriolet, elle sera proposée dans de nombreuses versions exclusives ou des versions complètement recarrossées et ne gardant que le groupe châssis motopropulseur comme les versions Karmann par exemple ou encore les célèbres buggys Meyers Manx.

Au final, forte d’un succès sans précédent, la « Cox » terminera sa carrière dans des usines brésiliennes, où elle sera assemblée jusqu’en 2003.
En près de 70ans de carrière, elle fut écoulée à plus de 21.500.000 exemplaires !
Un succès inégalé qui a permis à la Coccinelle de battre tous les records de vente et qui poussera les dirigeants de VW à la faire renaître de ses cendres en 1998 avec la VW New Beetle.

Pour ce qui est de la version Taxi Mexicaine, elle reste encore aujourd’hui une véritable référence !
Introduite aux alentours des années 70′, elle se différencie avec trois coloris différents, une version jaune, qui est en général la version la plus économique pour les locaux et les touristes.
Une version verte, officiellement plus écologique, car roulant à l’essence sans plomb et coûtant légèrement plus et enfin, une version rouge, généralement réservée aux passagers les plus aisés et disposant toujours d’un compteur de prix “officiel”.
Seul point commun, l’absence de siège passager a l’avant afin de faciliter l’accès à bord !
Ces versions Taxi seront utilisées officiellement jusqu’en 2003 ! Date à laquelle le gouvernement décidera enfin de s’ouvrir à de nouvelles compagnies de Taxi ainsi qu’à des voitures bien plus moderne et disposant de plus de confort (berlines, SUV ou encre break).

Mais revenons maintenant à notre version 1:18ème.

C’est donc une nouvelle version de la bien-aimée VW Coccinelle qui s’offre à nous et dès son arrivée, la première impression est plutôt bonne.

La livrée Taxi Mexicain est très fidèlement reproduite et la miniature est assez belle dans l’ensemble.
Le moule Solido est bien connu puisqu’il reste inchangé et bien qu’il soit, dans l’ensemble, assez fidèle, nous retrouvons les petits défauts qui en font une miniature un peu vintage (garde au sol un peu haute, portières ouvrantes, mais avec un large débattement entre la carrosserie et la portière…) des petits détails qui en font malgré tout un modèle attachant, mais un nouveau moule ne serait pas de refus.

Hormis cela, les détails sont nombreux avec bon nombre de pièces rapportées apportant réalisme et sentiment très qualitatif.
La peinture est belle et sans défaut notable, autant pour la partie blanche que la partie verte.

Dans l’ensemble, une première impression des plus agréable.

La face avant est fidèle au reste de la carrosserie, toute en rondeur !

On retrouve le grand pare-brise galbé surmonté de l’insigne TAXI en bonne place et surtout, bien visible.
Les phares ainsi que les clignotants sur les ailes sont en pièces rapportées, tout comme la poignée du capot.

Le gros pare-chocs chromé n’est pas couleur carrosserie et on retrouve également la plaque d’immatriculation avec le numéro d’identification spécifique à chaque taxi, ainsi que la dénomination “De Mex” signifiant que c’est bien un Taxi Mexicain.

Le profil reste de mon point de vue l’angle de vue le plus iconique de la Cox, celui qui montre à la fois sa simplicité, mais également, ses formes tout en rondeur qui en fond une voiture complètement attachant, et surtout, les prémices de l’iconique Porsche 356 !

C’est aussi cet angle qui montre la différence de coloris sur cette version Taxi.

Bien qu’ancien, le moule Solido reste dans l’ensemble très agréable bien que la garde au sol soit un peu trop haute à mon goût.

L’ajustement des portières est propre et les vitrages sont de bonne qualité.
Les poignées de portières chromées ainsi que le rétroviseur conducteur sont en pièces rapportées et ont peut noter le détail des seuils de portières avec leurs protections caoutchouc elle aussi reproduite.

On retrouve également les blasons TAXI ainsi qu’une fois encore, les numéros d’identifications du taxi.

Sur le pavillon on retrouve encore une fois le numéro d’identification qui barre le pavillon en une seule inscription.

La partie arrière est proprement reproduite avec les nombreuses aérations pour la partie mécanique, les gros feux typique de la version des années 70′ ou encore la petite poignée du coffre abritant le moteur.

On y retrouve aussi le gros pare-chocs chromé avec son insert en caoutchouc ou encore la double sortie d’échappement centrale.

Terminons avec l’habitacle, qui reste de mon point de vue la partie la plus décevante..
En effet, malgré son look général bien attachant et assez bien reproduit, l’habitacle trop simpliste vient un peu ternir le tableau.

Solido met la barre haute ces dernières années sur le niveau de finition, les détails, ainsi que les habitacles de ses miniatures et c’est donc sur les seuls quelques moules qui sont encore au catalogue et qui sont quelque peu vieillissant que la différence se fait grandement ressentir.

Les portières ouvrantes arborent des charnières déportées qui sont maintenant moins au goût du jour, mais elle permettent malgré tout d’apprécier l’habitacle sauf que là aussi, quelques soucis me sautent aux yeux.

Un élément spécifique des versions taxi mexicaines est l’absence de siège passager, alors pourquoi en retrouver un ici ?
On ne retrouve également aucun compteur de distance ou petits décals de licence ou autre qui aurait pu rajouter une touche de réalisme, dommage.

Malgré tout, on retrouve une planche de bord fidèle à l’originale avec son compteur central et son volant a quatre banches, ou encore, son petit autoradio.

Mon point final:

Une version inédite de la Volkswagen Cox à la fois attachante et intéressante pour les nombreux fans de taxi ou encore de la Coccinelle.

Un modèle plutôt bien fini, au look très sympathique et qui ne manquera pas d’attirer l’oeil dans votre collection !

Seul bémol de mon point de vue, un moule quelque peu vieillissant et un petit manque de finition sur l’habitacle..
Rédhibitoire ? Pas du tout !! Cela reste un modèle très sympathique et au rapport qualité/prix toujours très intéressant donc si vous êtes amateur de Cox et surtout de versions atypiques, cette version trouvera sa place dans votre collection.

Si ce modèle vous intéresse les amis, vous pouvez la retrouver sous la référence:

• Volkswagen Beetle “Mexican Taxi” – 1:18ème – Solido – Réf: S1809403

Quant à moi les amis, j’espère que cette présentation vous aura plu et nous nous retrouverons très prochainement pour découvrir un nouveau modèle.