La mythique VW Coccinelle en version découvrable au 1:18ème par Schuco – Présentation de la mythique “Kaefer”

Lorsque l’on parle de modèles culte, la liste peut rapidement s’allonger.
Mais en restant très objectif, très peu de modèles ont traversés les époques sans prendre une ride et en continuant à s’écouler à des milliers d’exemplaires.
L’une de ces principales voitures culte, si ce n’est même la reine en la matière, est définitivement la Volkswagen Coccinelle (ou Cox pour les intimes, mais Kaefer de son véritable nom).
Véritable légende à elle seule, grand-mère des premières Porsche 911 et voiture à la conception unique sans oublier un historique passionnant, elle peut facilement occuper une collection à part entière sans aucun problème.
L’arrivée d’une superbe version découvrable au 1:18ème par Schuco était l’occasion d’enfin ajouter une version 1:18ème à ma collection, mais également, de vous la présenter en détails et de voir ensemble si les réalisations au 1:18ème de Schuco sont aussi belles que ce qu’elles semblent.
Présentation.

Enfin une Coccinelle au 1:18ème ! Et par la même occasion, enfin une réalisation Schuco au 1:18ème dans ma collection.

Parmi mes nombreux thèmes de véhicules favoris, figurent les mythiques VW Combi, du T1 aux modèles les plus récents, j’ai toujours apprécié ce petit van dérivé de la fameuse Cox ce qui me conduisit à m’intéresser également aux Cox en ajoutant plusieurs versions à ma collection personnelle, mais toujours au 1:43ème.

Les réalisations Schuco sont nombreuses dans ma collection, dont certaines ont fait l’objet de présentations, mais j’ai enfin pu allier mon envie de Coccinelle ainsi que mon envie d’un modèle Schuco au 1:18ème en jetant mon dévolu sur une superbe version découvrable de la VW Coccinelle par Schuco au 1:18ème.
Je peux vous dire qu’au final, l’attente en valait la peine !

Mais avant de nous pencher plus en détails sur notre version miniature, revenons sur l’historique tumultueux et passionnant de notre petite Volkswagen à l’échelle 1.

Son historique pourrait faire l’objet de plusieurs présentations à lui seul tant les aventures de la conception et de la naissance de la Volkswagen Cox sont semé d’embûches (notamment une guerre, ce qui est une sacré embûche).

La Coccinelle possède autant de surnoms que de pays ou elle fût diffusée !
Coccinelle en France, Kaefer en Allemagne, Beetle chez les anglo-saxons ou encore Maggiolino chez les Italiens, ce n’est qu’un petit panel des différents surnoms affectueux dont elle fut affublée au travers des pays, souvent en références à ses formes tout en rondeurs.

L’histoire de la Coccinelle commence pourtant bien avant la Seconde Guerre Mondiale.
Nous sommes en 1933 lorsque Adolf Hitler accède au pouvoir Allemand, l’une de ses premières annonces forte est en rapport direct avec l’automobile puisqu’il veut faire de l’industrie automobile allemande, l’un des fers de lance de sa politique et également pour s’en servir comme un outil de propagande.
Il souhaite également la construction d’autoroutes (ou Autobahnen), afin de faciliter les transports et la circulation entre les grandes métropoles du pays, le tout repris sur le modèle italien, mais également, afin de pouvoir s’en servir comme piste de décollage ou d’atterrissage d’urgence à travers tout le pays.

Parallèlement, un certain Ferdinand Porsche va définitivement lier son histoire et son œuvre avec Volkswagen (puis montera sa propre firme automobile quelques années plus tard) en développant d’abord avec Zundapp puis avec NSU, des prototypes de châssis et moteurs, puis de véhicules, bon marché et destinés au peuple.
Il imagine une conception simple et économique avec un châssis-poutre ainsi qu’un moteur quatre cylindres à plat placé à l’arrière proposant des cylindrées de 1 100, 1 200, 1 300, 1 500 et 1 600 cm3 au fur et à mesure de son évolution.
Toutes les clés étaient bientôt réunies.

En 1934, c’est la grande rencontre, puisque après son discours du Salon de l’automobile de Berlin ou le Führer martèle que le peuple allemand aura sa version de la “voiture du peuple” en référence à la Ford T pour les Américains, ce sera Porsche qui sera choisi pour en développer les plans selon un cahier des charges bien précis.
Présentée en 1937, la KdF Wagen ou Type 1, fut très vite remarquée à sa sortie en 1938, mais l’arrivée de la guerre, quelques semaines plus tard, remettrons sa commercialisation à 1946.
C’était pourtant près de 300.000 exemplaires qui avaient été pré-commander par les foyers allemands pour 1000 Reichsmarks sous forme de livret d’épargne qui seront finalement détournés par l’état Nazi.
Au final, tous les premiers exemplaires seront destinés aux états-majors ainsi que des versions militarisées.

C’est donc après la fin de la Seconde Guerre Mondiale , en 1946, que la Coccinelle pointe de nouveau le bout de son capot.
L’Allemagne est en ruine et l’usine de Wolfsburg est en piètre état, mais c’est sans compter sur un major britannique, Ivan Hirst, qui découvrit deux KdF Wagen assemblées bénévolement par quelques ouvriers de l’usine avec quelques pièces encore intactes.
Impressionné par cette drôle de voiture, il donna son accord pour que la production soit remise en route, et bien que réservée aux forces d’occupation, la production atteint rapidement 1 000 exemplaires par mois !

Aucune grande firme ne souhaita reprendre le flambeau, jugeant la voiture ridicule et sans avenir.
Pourtant, au départ d’Hirst, c’est un ancien cadre d’Opel qui reprit le flambeau, Mr Heinrich Nordhoff, et c’est lui qui développa un véritable réseau et un service après-vente, dont l’excellence sera l’un des éléments décisifs du succès de la Coccinelle !

Les Etats-Unis joueront une grande part dans le succès de la Cox où elle sera un véritable succès ! Mais elle sera aussi un pilier dans le paysage automobile sud-américain et sera aussi très largement répandue en Europe.
Elle assurera aussi la vedette dans de nombreux films, notamment chez Disney !
Sans oublier de nombreuses victoires en rallye et en courses avec des versions plus ou moins modifiés.

Je vous épargne l’historique des détails techniques qui n’évolueront que très peu au fil des années.
Proposée en version berline, mais également cabriolet, elle sera proposée dans de nombreuses versions exclusives ou des versions complètement recarrossées et ne gardant que le groupe châssis motopropulseur comme les versions Karmann par exemple ou encore les célèbres buggys Meyers Manx.

Au final, forte d’un succès sans précédent, la « Cox » terminera sa carrière dans des usines brésiliennes, où elle sera assemblée jusqu’en 2003.
En près de 70ans de carrière, elle fut écoulée à plus de 21.500.000 exemplaires !
Un succès inégalé qui a permis à la Coccinelle de battre tous les records de vente et qui poussera les dirigeants de VW à la faire renaître de ses cendres en 1998 avec la VW New Beetle.

Mais revenons maintenant à notre version 1:18ème.

L’arrivée de cette VW Coccinelle au 1:18ème par Schuco est un réel plaisir, car oui, après de nombreuses versions au 1:43ème, c’est ma première Cox à cette échelle, mais aussi ma première 1:18ème par Schuco et c’est donc un plaisir de faire cette découverte ensemble.

Nous sommes donc ici sur la gamme 1:18ème de Schuco “classique” et donc sur un modèle en diecast avec parties ouvrantes (vous pouvez également retrouver une gamme PRO.R.18 offrant des modèles très exclusifs et entièrement en résine).
Le placement est résolument haut de gamme avec une présentation très soignée et un premier ressenti au déballage qui confirme la qualité perçue, autant par le visuel que par la qualité d’exécution de la reproduction.

Ce modèle reproduit une version 1200 produite entre 1958 et 1968 reconnaissable par sa lunette arrière de forme rectangulaire et son pare-brise plus grand et doté de montants plus fins.
On la reconnaît également à ses pare-chocs chromés “plein” et ses grilles de klaxon à grille ovale.

Tous les détails permettant de reconnaître le millésime sont présent et le premier ressenti est des plus qualitatifs avec une superbe peinture bordeaux.
Le choix de cette version découvrable apporte un côté très fun à la Cox et permet d’apprécier encore plus l’habitacle.
Les formes toutes en rondeurs sont parfaitement retranscrites et les proportions globales me semblent très juste.
Les détails sont très nombreux ainsi que les éléments en pièces rapportés.

C’est réellement une première très bonne approche pour cette version qui est très prometteuse et cela vite se confirmer.

La face avant de cette VW Cox est superbement reproduite.

La Coccinelle à cet effet sur la plupart des gens, elle vous donne le sourire avec sa bouille toute en rondeur à la fois simple et attachante, et cette reproduction par Schuco retranscrit parfaitement cet effet.

Ce qui frappe, c’est la qualité de la peinture, qui est clairement sans le moindre petit défaut, mais également le nombre d’éléments en pièces rapportées assez important sur chaque partie de la miniature, ce qui obligatoirement lui apporte beaucoup plus de prestance.

On retrouve le pare-brise très incliné avec son fin entourage chromé ainsi que les essuie-glaces très finement reproduit.
Le grand capot ouvrant dispose de sa baguette centrale chromée se terminant par la poignée de capot, et à l’opposé, le logo VW très finement reproduit.
Les courbes et le galbe des différents éléments est très joliment travaillés et les ailes avant arborent des clignotants ainsi que les célèbres phares ronds.
On retrouve également les petites grilles de klaxon de forme ovoïde et elles aussi chromées, sans oublier le pare-chocs tous en chrome et intégrant deux butoirs de part et d’autre de la plaque minéralogique.

Cette reproduction par Schuco disposant de quatre ouvrants, nous avons donc droit à un capot ouvrant.
Rappelons que la partie avant est “vide”, car le moteur se trouve bien évidemment à l’arrière et pour autant l’avant de notre petite Cox accueil donc le réservoir ainsi qu’une partie du système électrique et les réservoirs pour les fluides.
Ici, Schuco s’est contenté de reproduire le contenu au plus simple sans trop de fioritures (une reproduction plus détaillée aurait pu être possible, mais cela reste très correct) car ils se rattrapent avec un détail des plus sympathique, une vraie roue de secours ! Et amovible s’il vous plaît !

Très détaillée, avec son pneu Dunlop ou toutes les références sont visibles ainsi que la jante en deux coloris et les trous pour chaque écrou de roue, c’est une vraie surprise digne des reproductions de très haute qualité.

Le profil de notre Volkswagen est également très sympathique.

On retrouve les grandes parties vitrées apportant beaucoup de luminosité à l’habitacle et offrant un maximum de sensation d’espace aux passagers, mais qui nous permet, à nous collectionneurs, de profiter au maximum du très bel intérieur.

On retrouve un jonc chromé qui court tout le long de la ligne de caisse ainsi que de sublimes poignées de portières chromés d’une finesse de reproduction épatante.
Toujours au niveau des portières, on peut noter la présence des charnières de portières très qualitatives, reprenant le système que l’on pouvait retrouver sur certaines versions à l’échelle 1.

Le galbe des ailes arrière et avant est parfaitement reproduit et entre les ailes, nous retrouvons les marches-pied avec leurs dessus texturés et un jonc chromé en façade.
Terminons par les jantes, superbement reproduites et identiques à celle présente dans le coffre, sauf qu’elles sont ici coiffées de superbes enjoliveurs chromés arborant le logo VW en leur centre et on retrouve même jusqu’aux détails des valves de roues.

J’ai failli oublier ! Version découvrable oblige, elle arbore donc un grand toit ouvrant recouvrant quasiment tout le pavillon et reproduit en position ouvert ce qui permet de profiter encore plus de l’habitacle.
La capote reprend le coloris bordeaux de la carrosserie et on peut noter un très bel effet de réalisme sur les pliures de la capote.

Attardons-nous quelques instants sur l’arrière de notre Kaefer.
Encore une fois, bien que nous soyons sur une voiture populaire, la reproduction nous offres des détails premium !

La grande lunette arrière de forme rectangulaire est bien reproduite avec juste en dessous les 52 ailettes permettant d’apporter un maximum d’air frais au refroidissement du petit bloc moteur.

Sur les ailes, on retrouve les blocs intégrant les feux, le bloc est de couleur carrosserie et les équipes de Schuco sont allées jusqu’à reproduire le joint en caoutchouc assurant l’étanchéité entre le bloc et la carrosserie.
Le petit capot à la forme spécifique arbore la partie qui fait office d’éclairage de plaque minéralogique ainsi que juste au-dessous, la fine poignée de capot chromé.
Comme à l’avant, l’imposant pare-chocs chromé avec ses butoirs est bien reproduit et on peut même apprécier les deux sorties d’échappement qui sont l’un de mes bémols car ayant un effet un peu trop plastique comparé au reste de la reproduction.

Enfin, profitons du capot ouvrant pour jeter un œil au petit moteur et la encore, vous ne serez pas déçu.
En effet, le petit 1200cm3 est superbement reproduit !
Loin d’un simple bloc en plastique noir, vous avez la surprise de tomber sur une très belle reproduction ou chaque élément est clairement reconnaissable et avec son coloris propre (tête de delco, allumeur, tubulure d’admission d’air, etc).
Les détails sont poussés au point d’avoir reproduit jusqu’aux petites étiquettes de recommandations d’entretien.

Juste superbe !

Passons maintenant à l’habitacle.

Bien que très simpliste, voir quasi austère, je le trouve particulièrement sympathique, car on retrouve ces intérieurs à l’ancienne, plein de charme même si celui-ci est particulièrement dépouillé.
Malgré tout, chaque petit détail est reproduit à la perfection par Schuco.

Commençons par la planche de bord, couleur carrosserie, on retrouve les quelques boutons peint en blanc comme la colonne de direction et le grand volant, ainsi qu’un très beau jonc chromé qui traverse toute la planche de bord.
Les grilles de ventilations sont également reproduites et le grand volant dispose d’un second cerclage chromé pour le klaxon ainsi que le blason central de Wolfsburg.
N’oublions pas le cadran central pour la vitesse.

La reproduction est poussée jusqu’au petit pédalier en pièce rapportée ainsi que le levier de vitesse.
Les panneaux de portière sont très finement travaillés avec la reproduction des vide-poches et des poignées de lève-vitres et d’ouverture de portières chromées.

Terminons avec les sièges, eux aussi très joliment reproduits et disposant d’un détail très sympathique, ils sont réellement basculable vers l’avant ou l’arrière.
Un détail simple, mais qui apporte encore plus de réalisme à cette 1:18ème.

Mon avis final:

Et bien quelle surprise les amis, à la fois première VW Cox de ma collection au 1:18ème et également première Schuco au 1:18ème, c’est pour moi une vraie réussite sur tous les points !

Je connaissais déjà le soin apporté par la firme allemande sur ces reproductions au 1:43ème, mais cette Cox m’a bluffé par la qualité de la réalisation.
Bien que voiture du peuple, le placement haut de gamme de cette réalisation se ressent immédiatement et après s’y être attardé un moment, vous vous rendrez compte immédiatement que vous êtes réellement sur une superbe réalisation.

Définitivement, c’est pour moi une vraie réussite de la part de Schuco autant en terme de modèle que la configuration choisie, à la fois simple et raffinée.
Les détails sont nombreux et superbement exécutés, le look global charmant et quasi aucun point négatif ne viennent entacher cette découverte.

C’est donc un modèle que je ne peux que vivement recommander aux nombreux amateurs de la firme Volkswagen, mais également aux inconditionnels de la Cox qui ne pourront être que ravi d’ajouter cette superbe reproduction à leurs collections, d’autant plus que cette version est en édition limitée à seulement 1000 exemplaires.

Si cette miniature vous intéresse les amis, vous pouvez la retrouver sous la référence:

• Volkswagen Kaefer “folding roof red” – 1:18ème – Schuco – Réf: 450043300

Quant à moi les amis, j’espère que cette présentation vous aura plu et nous nous retrouverons très prochainement pour une nouvelle présentation.