Quand BMW a voulu s’attaquer au segment des compactes – Présentation de la BMW 323ti Compact au 1:18ème par Ottomobile

Nous nous retrouvons cette fois les amis avec une nouvelle BMW issue de la famille de la série 3, et un modèle bien différent des autres.
Au début des années 90′ le segment des compactes n’était pas un segment très prisé des marques haut de gamme allemande et un peu délaissé.
C’était sans compter sur BMW qui, sentant le bon filon n’a pas hésité à piocher dans le passé de la firme afin de s’inspirer et de donner une nouvelle déclinaison à sa très rentable série 3, la e36 compact !
Un avant de série 3 et un arrière tronqué, amputée de son coffre, c’est un peu comme ça que l’on pourrait la résumer.
Mais profitons plutôt de l’arrivée de ce modèle au 1:18ème chez Ottomobile et qui est encore très apprécié aujourd’hui, pour la passer en revue et la découvrir ensemble.
Présentation.

C’est donc un nouveau modèle de la famille série 3 chez BMW qui a fait son apparition dans la collection et qui se devait donc de passer sur le blog en présentation.

Vous l’avez sûrement remarqué, tous mes modèles de série 3 proviennent de chez Solido ou d’Ottomobile, véritable gage de rapport qualité/prix sans pareil.
Et n’ayant pas de version e36 dans la collection, pourquoi ne pas s’arrêter sur une version sortant un peu du lot, c’est maintenant chose faite avec l’arrivée de la BMW 323ti Compact !
Un modèle signé Ottomobile, qui ne cesse de ravir les amateurs de la firme bavaroise tant le choix de modèle de la marque ne cesse de s’élargir.

La e36 en version compact est un modèle qui commence à se faire rare sur la route, du moins en bon état, et je dois dire que j’en ai un souvenir peu flatteur.
En effet, quand j’étais enfant, elle n’avait même pas une dizaine d’années et on en croisait très régulièrement sur la route et je dois avouer que cette face avant de série 3 classique, mixée avec cette poupe raccourcie, me laissais perplexe..
Maintenant, avec mon regard d’adulte et une “grande connaissance” de l’automobile, je comprend mieux les choix de la firme qui était à l’époque, les premiers à s’engouffrer dans le segment des compactes haut de gamme..

Mais avant de découvrir plus en détails cette reproduction signée Otto, passons en revue l’historique de ce modèle.

Pour rappel, la BMW série 3 e36 (troisième génération de série 3) est commercialisée début 1990.

Son design extérieur adoptant des lignes droites et très peu de courbes est plutôt réussi avec un look assez sportif même sur des versions “basique”, ce qui lui permettra de remporter le prix de “Plus belle voiture de l’année” en 1991.
Le mythique six-cylindre est bien évidemment au rendez-vous et il adoptera, courant 1992, une mise à jour technique afin d’améliorer le couple à bas régime, le fameux système VANOS.
En 1992, c’est la version coupé qui est mise sur le marché, rapidement suivie par le cabriolet en 1993.

C’est en 1994 qu’une exclusive version “Compact” voit le jour ! Celle qui nous intéresse aujourd’hui.
Voulant récupérer des parts de marché prise par VW et sa célèbre GOLF, véritable modèle indétrônable, BMW se devait de riposter avec un modèle plus abordable, mais gage de qualité, ce sera chose faite puisque d’autres suivront rapidement avec par exemple Audi et sa nouvelle A3, qui sortira deux ans plus tard.

Le segment des compactes n’est pas inconnu chez BMW puisque dans le passé, un modèle phare eu droit à sa déclinaison, la fameuse 2002 Touring !
Un modèle qui fut malheureusement plus un échec qu’une réussite, mais l’esprit était le même.
Pour la version compact de l’e36 l’idée est simple, prenez une version coupé dont vous allez retirer le coffre, lui faisant perdre 22cm de longueur, et installez lui à la place un hayon, voici comment vulgairement résumer la naissance de ce modèle.

A sa présentation, fin 93′-début 94′, la version compact séduit le public.
En effet, elle garde le look d’une e36 en étant bien plus abordable mais également plus pratique au vu des dimensions revues à la baisse.
Techniquement, les ingénieurs ont aussi baissé les coups de fabrications en la dotant par exemple, d’une simple suspension arrière reprise de la génération précédente, la e30, mais également un intérieur sobre avec une planche de bord beaucoup moins cossue que sur les e36 berlines et coupés par exemple.

Son look charmeur ne suffira malheureusement pas, car à ses débuts, elle est uniquement proposée en version 4 cylindres.
Il faudra attendre quatre longues années pour que BMW rectifie le coche avec l’arrivée en 1997 du mythique six cylindres sur la fameuse version 323ti.
Le 2.5l développe donc sur cette version compact, 170ch, et il reste un véritable plaisir pour les motoristes avec sa sonorité incomparable.

Plutôt bien équipée, elle reste malgré tout très sobre et il faut réellement piocher dans le catalogue d’options M pour avoir quelques éléments plus sympathiques.
Elle reste à l’époque plutôt coûteuse avec un tarif débutant à 179.900frs hors option pour la 323ti, malgré quelques évolutions, elle n’arrivera pas à se décoller de son image de “BMW d’entrée de gamme” et ne séduira au final que peu de clients.

C’est donc à l’aube de l’an 2000 qu’elle quittera le catalogue en toute discrétion et sans être renouvelée par la marque après seulement 15.155 exemplaires écoulés ! Ce qui en fait une rareté qui se paye aujourd’hui sur le marché de l’occasion.

Revenons maintenant à notre 1:18ème.

Un modèle plutôt atypique, c’est une fois encore le choix fait par Ottomobile, mais dans le bon sens !

Car oui, en général il est très appréciable d’avoir toutes les déclinaisons dans une collection, et même les moins courantes.
Le choix de configuration sur cette BMW 323ti Compact par Ottomobile est sans conteste l’un des meilleurs possible, belle teinte rouge, nombreux éléments issus du catalogue optionnel M ainsi que les belles jantes à rayons de 16 pouces, en bref de quoi la faire bien ressortir dans votre collection, même si je dois avouer qu’après m’être renseigné sur le modèle, j’ai trouvé une illustration d’un modèle 1998, noir avec toit ouvrant en toile, intérieur cuir rouge et insert en bois clair, qui serait également superbe si reproduite un jour.

Les proportions très atypiques de ce modèle sont plutôt bien retranscrites par Otto, notamment avec cet arrière style “fesses en l’air” avec son hayon et ses feux positionnés plutôt haut.

La peinture est belle et sans défauts, les nombreux petits éléments sont finement reproduits et l’habitacle est lui aussi finement reproduit.
C’est donc une première approche très satisfaisante !

Pas de doute, la face avant est clairement une face avant de BMW e36, ni plus, ni moins !

Sur ce point, la réduction de coûts chez BMW à du être amortie puisque tous les éléments de la face avant sont ceux d’une e36 classique, capot, calandre, phares, pare-chocs..
Chez Otto, version compact, berline ou autre, l’attention portée aux détails est présente et cela se ressent sur cette 323ti Compact.
On retrouve une face avant bien proportionnée avec son long capot nervuré venant se rejoindre sur la fameuse calandre à doubles haricots.

Le logo BMW est bien à sa place en bout de capot et comme à l’accoutumé chez Ottomobile, le soin apporté aux détails sur les optiques de phare est superbe de finesse.
J’apprécie tout particulièrement qu’ils ait reproduit cette version à clignotants blancs et non pas comme sur les premières versions quatre cylindres, qui étaient dotés de clignotants orange disgracieux.

On retrouve également le pare-chocs couleur carrosserie avec les différentes entrées d’air ainsi que les feux antibrouillard incorporés.
En bref, la face avant est sans le moindre défaut et fait le job à cent pourcents.

Le profil est le trois-quarts arrière sont sûrement les deux vues les plus déroutantes pour les amateurs de e36.

Mais qu’on l’apprécie ou pas, la qualité de reproduction de cette 323ti Compact est sans faille.
Les deux profils sont sans le moindre défaut de peinture et on retrouve de petits éléments en pièces rapportées comme les rappels de clignotant sur les ailes ou encore les badges M Performances sur les portières.

Parlant de portières, on reconnaît les grandes portières avec leurs poignées en plastique noir caractéristique.
C’est à partir du pilier B que le design change radicalement avec des vitres arrière à la forme spécifique et n’étant qu’entrebâillante.
On reconnaît l’emplacement de la trappe de réservoir, étrangement placée sous la vitre arrière droite.

Enfin, on peut également apprécier les bas de caisse spécifique au pack M avec leurs caches pour les points d’ancrages de cric et sans oublier, les très sympathiques jantes a rayons de type BBS, en 16 pouces sur cette version 323ti.
Ajourées, elles laissent entrevoir le freinage et il faut le dire, elles sont réellement agréables à l’œil.

L’élément clé de cette 323ti Compact, sa poupe évidemment !

La aussi, Ottomobile a apporté un soin tout particulier à la reproduction de l’élément qui la différencie le plus des autres version de la gamme e36.
Bye-bye le coffre et bonjour le hayon !
Nous nous retrouvons donc avec une vitre plus inclinée que sur une berline ou un coupé classique et on retrouve un essuie-glace en pièce rapportée.

Les petits feux arrière sont eux aussi très finement reproduit et s’intègrent plutôt bien au look de cet arrière inédit à l’époque.
Le logo est en bonne place ainsi que la petite serrure ou encore l’élégant logo 323ti en photo-découpe.

Enfin, le pare-chocs intègre une découpe laissant deviner ce qu’elle cache sous son capot puisque les versions six-cylindres étaient les seules à être équipée de l’imposant silencieux à double sortie d’échappement, et qui est ici joliment reproduit et incorporé à la jupe arrière.

L’habitacle de cette 323ti compact à lui été particulièrement soigné par Ottomobile.

En effet, bien qu’assez sobre, voir même un peu austère, on retrouve quand même des détails très sympathique comme par exemple, une sellerie et des panneaux de portières bi-tons noir et anthracite, le fameux volant du pack M a trois branches avec sont petit logo spécifique ou encore une finition très poussée sur les compteurs et le tableau de bord, ainsi que sur la console centrale.

Malgré tout, si Otto pense à une seconde version un jour, un intérieur cuir rouge serait assez sympathique.
En bref, un habitacle soigné et fidèle à celui de la version échelle 1.

Mon point final:

Un modèle aussi atypique qu’indispensable pour les fans de la marque à l’hélice !

Ottomobile a parfaitement su mettre en avant cette BMW 323ti compact avec une qualité de réalisation sans faille et des détails très appréciables.
Fan de BMW ou de petites compactes, ce modèle est définitivement un modèle qu’il vous faut !
Ce sera également un modèle qui pourra sans nul doute provoquer un coup de cœur chez certains, car souvent, ce sont les modèles les plus atypiques qui provoquent le plus d’émotions.

Pour ma part, c’est une superbe surprise, un modèle très joliment fini et au final, un look attachant qui me permet d’exposer une e36 moins classique.

En tout cas je ne peux que vous la recommander, et si elle vous intéresse les amis, vous pouvez la retrouver sous la référence:

• BMW 323ti Compact (e36/5) – Ottomobile – 1:18ème – Réf: OT372

En tout cas les amis, j’espère que cette présentation vous aura plu et nous nous retrouverons dès la semaine prochaine pour une nouvelle présentation.