Quand une Lamborghini devient un SUV – Présentation du Lamborghini Urus par Autoart au 1:18ème
Et oui les amis, le monde change et les habitudes de consommation également, c’est ainsi que depuis quelques années un phénomène s’est imposé, les SUV !
A tel point qu’aujourd’hui, même les constructeurs les plus exclusifs se doivent d’en présenter au moins un à leur catalogue, et Lamborghini n’a pas fait exception à la règle.
C’est ainsi que la firme de Sant’Agata Bolognese a trouvée le moyen de produire un véhicule qui permet de conjuguer le meilleur des deux mondes, à la fois sauvage mais aussi incroyablement polyvalent et au look inimitable.
Loin d’être un taureau assagi, Autoart se devait de reproduire ce véhicule au 1:18ème et c’est maintenant chose faite avec l’arrivé du Lamborghini Urus chez LesMinisDeMarc.
Présentation.
Parmi les nombreuses nouveautés Autoart annoncées depuis plusieurs mois, un seul sortait réellement du lot à mes yeux, le très agressif Lamborghini Urus !
Car oui, les SUV ne plaisent pas à tout le monde et je fais parti de ces gens qui en sont adepte, mais uniquement selon les modèles et l’Urus est réellement la “supercar” des SUV, tout simplement le SUV le plus rapide au monde.
Dès l’annonce par Autoart, un second souci se posait, car aucun coloris ne me plaisait réellement, mais après une longue réflexion le Grigio Titans Mat fût pour moi le meilleur choix alliant sportivité et élégance notamment grâce à un intérieur couleur havane tout simplement superbe.
A ma grande surprise, il débarqua début Mars, en avance sur le planning ce qui est pour une fois une très bonne surprise de la part d’Autoart, et je peux vous le dire, quel ne fût pas mon plaisir de le découvrir.
Mais avant de nous pencher plus en détail sur sa présentation complète, faisons d’abord un point sur la version échelle 1.
Le Lamborghini Urus est le tout premier “vrai” SUV de la firme au taureau excepté le plus ou moins célèbre Lamborghini LM002, qui lui était un réel tout-terrain fabriqué suite à un appel d’offres du gouvernement US qui souhaitait renouveler son parc de 4×4, malheureusement le LM002, motorisé par l’énorme V12 de la Lamborghini Countach ne sera pas retenu et s’écoulera à quelques exemplaires en version civile, mais restera, il faut se l’avouer, assez confidentiel.
Le Urus fait donc ses premières apparitions 6ans avant sa présentation officielle sous la forme d’un concept déjà nommé Urus au Salon de Pekin 2012, les prémices d’une supercar réhaussé et pouvant accueillir quatre passagers à grande vitesse et dans le meilleur confort possible.
Six ans plus tard, très exactement le 4 décembre 2017 en direct de l’usine historique de Sant’Agata Bolognese, un moment clé de l’histoire de Lamborghini se joue avec la présentation officielle au public du tout nouveau Urus.
L’engouement est réellement immédiat et il sera exposé dans son premier salon, quelques semaines plus tard au Salon de Genève 2018.
C’est un pari de taille que se devait de relever Lamborghini avec l’Urus car tous les constructeurs premium possèdent aujourd’hui au minimum un SUV dans leur gamme, Porsche, Maserati, ou encore Bentley avec le Bentayga et Rolls-Royce avec le Cullinan ou plus récemment le dernier-né d’Aston Martin, le DBX car le seul constructeur n’ayant pas encore de SUV à son catalogue se trouve être le rival de toujours, Ferrari, qui planche toujours sur son SUV “Purosangue” mais toujours pas dévoilé.
Lamborghini ayant fait des investissements colossaux pour ce véhicule, l’espoir était grand et dès la première année, il s’écoula à 1761 exemplaires, soit un tiers des ventes de la firme ! Un véritable pari gagnant, car en juillet 2020, deux ans et demi après son lancement, le cap des 10.000 unités écoulées a été franchis, un record.
Niveau performance, l’Urus reprend des bases solides empruntées au groupe VW dont Lamborghini fait parti.
Il reprend donc la plateforme de ses cousins RS Q8 et Bentayga, mais également le châssis légèrement retravaillé ou encore les technologies embarquées, pour ce qui est du reste, l’ADN Lamborghini est bien présent.
Sous le capot, on retrouve le V8 Biturbo développant 650ch ! De quoi propulser ce gros bébé de 2.2T à 100km/h en 3.6sec et le 0-200km/h en à peine 12.8sec et une vitesse de pointe donnée pour 305km/h !
Le son est typiquement celui d’une Lamborghini avec une sonorité rauque et envoûtante et un design taillé à la serpe qui ne peut renier ses liens de parenté avec l’Aventador ou l’Huracan.
Il embarque des systèmes comme les quatre roues directrices ou encore les plus gros freins carbone-céramique jamais monté sur un véhicule de série, les étriers avant sont des dix pistons !
Niveau look, il reprend les codes Lamborghini, bodybuildé, il en impose, mais sous certains angles, il peut paraître bizarre.
Enfin, avec un prix de départ fixé à 205.715eu hors option, il n’est clairement pas à la portée de toutes les bourses et la version 1:18ème par Autoart sera bien plus abordable.
Revenons en à notre 1:18ème.
C’est donc en avance et avec une joie non dissimulée que j’ai pu mettre la main sur mon exemplaire du Lamborghini Urus au 1:18 par Autoart, et le constat est sans appel, ce fut immédiatement un waouh de satisfaction !
Tout d’abord le choix du coloris, j’avais peur d’être déçu par ce Grigio Titans Mat et au final pas du tout ! A première vue assez sombre, c’est au final un superbe coloris qui se révèle à la lumière avec un très bel effet de jeu d’ombre et énormément de reflets pailletés en pleine lumière.
La peinture est très bien appliquée et sans défauts et les parties noires brillantes ainsi que les éléments en aluminium apportent du contraste à l’ensemble.
Le rendu global est superbe et les proportions sont respectées par rapport au modèle échelle 1.
Les détails sont nombreux et le rendu et très qualitatif, on peut noter dès le déballage la présence des suspensions et pour rappel, cette reproduction du Urus par Autoart dispose de six ouvrants.
Les ajustements sont plutôt bons même si un léger décalage se produit au niveau du pilier central dû aux portières avant et arrière ouvrantes.
Dans l’ensemble, une très bonne première impression et un aspect général très qualitatif, mais attardons nous maintenant sur chaque partie un peu plus en détail.
La partie avant, reconnaissable entre toutes, est particulièrement bien reproduite avec un nombre de détails déjà époustouflant.
Le capot moteur avec sa forme spécifique et l’une des premières parties où l’on peut apprécier pleinement les sublimes reflets de la peinture et les ajustements du capot sont justes.
On retrouve l’emblème Lamborghini en bonne place et le travail apporté sur la calandre et tout simplement fou. Chaque partie et chaque grille sont réellement ajourées et permettent d’apprécier en transparence les radiateurs assurant le refroidissement de l’air.
Chaque petite ailette est reproduite, et même jusqu’aux capteurs pour le stationnement, enfin la partie centrale accueille le radar pour les aides actives.
Plus haut, le pare-brise dévoile même l’emplacement pour les capteurs de luminosité et de pluie, et il nous laisse entrevoir le système de vision tête haute présent sur la casquette de tableau de bord.
Enfin, le regard du Urus, avec sa signature lumineuse bien spécifique, là est le bémol de cette face avant, car oui, je suis particulièrement déçu de cette partie.
Soyons honnête, Autoart a en effet dû se casser la tête à reproduire ces phares avants et il ne manque pas de détails car on peut même distinguer le logo Lamborghini, mais cette signature bien spécifique, bien que présente, est quasi-invisible et les phares semblent “vides”, un détail quelque peu regrettable.
Restons à l’avant et jetons un œil sous le capot.
Comme à l’accoutumé sur les reproductions Autoart, le capot dispose de vérins afin de tenir en place (à ce niveau tarifaire, heureusement) et l’ouverture se fait à l’aide de la petite clé en plastique fournie.
Les moteurs modernes ont cette fâcheuse tendance depuis des années, à se résumer à de simples caches en plastique plutôt disgracieux et ne laissant pas entrevoir grand chose, c’est donc le cas ici, même si, Lamborghini oblige, le design est soigné.
On retrouve néanmoins des détails sympathiques comme les étiquettes constructeur et chaque élément est reconnaissable, entrées d’air, bouchon de remplissage d’huile, etc.
Mon détail préféré est la petite plaque, présente sur toutes les Lamborghini, indiquant le pédigré du moteur, ici V8 et une série de chiffres, qui ne sont pas les résultats du loto, mais tout simplement l’ordre d’allumage des cylindres afin de faciliter au remontage du moteur si besoin.
Le profil de ce Urus est assez bodybuildé avec des ailes avant est arrières très larges et une ligne de caisse assez haute avec des surfaces vitrées assez réduites en dimensions ce qui lui confèrent un véritable ressenti sportif malgré le fait que ce soit un SUV, le look est clairement réussi et Autoart a parfaitement su le retranscrire.
Les détails sont ici encore nombreux et joliment reproduits comme par exemple les lignes de style sur le pavillon ou la petite antenne requin, je regrette le choix d’Autoart de ne pas avoir reproduit la version avec le toit panoramique.
Les poignées de portières en pièces rapportées sont fines et les vitres de chaque portière s’ajustent parfaitement une fois celle-ci fermées.
Les aérations sur les ailes avant accueilles un petit logo tricolore italien et enfin, sûrement le point d’attraction de chaque profil, les jantes et les freins, ou le détail est poussé au maximum.
Autoart a choisi de reproduire uniquement le modèle “Nath” en 22 pouces sur toutes ses versions même si personnellement, j’aurais préféré les “Taigete” en 23 pouces, mais malgré tout, elles sont reproduites à la perfection, du coloris bi-tons en passant par le logo central, tout y est.
Le gros freinage carbone-céramique est lui aussi très bien reproduit avec des étriers rouges du plus bel effet et sans oublier les pneus Pirelli P Zero.
La partie arrière est elle aussi très travaillée avec différents éléments incorporant des jeux de texture et de matière très intéressant.
On retrouve cette ligne de caisse assez haute qui vient séparer le hayon en deux au niveau de la lunette arrière.
La petite lunette arrière très inclinée est surplombée par un premier aileron incluant le troisième feux stop et un second petit becquet vient en complément juste sous la lunette.
Les feux arrières, eux aussi largement reconnaissables sont bien plus réussis qu’à l’avant et le bandeau central accueille l’inscription Lamborghini en toute lettre.
Enfin, en partie basse, on retrouve le déflecteur en aluminium qui se prolonge sur le pare-chocs et des parties qui elles sont noires brillantes, un très beau jeu de texture du plus bel effet et rajoutant du réalisme au modèle.
Pour finir, les quatre sorties d’échappement chromées sont juste sublime, finement réalisée, elle se fondent parfaitement dans le rendu final, on peut également jeter un œil au soubassement où l’on peut apercevoir des éléments comme la ligne d’échappement, les triangles de suspensions, etc.
Bien évidemment ouvrant, le coffre arrière est aussi bien fini que le reste de la miniature.
L’angle d’ouverture est très large, est permet d’apprécier les quelques détails aisément, que ce soit le seuil de coffre en aluminium, la plage arrière ou bien encore l’entièreté du coffre recouvert de moquette.
Un parfait endroit pour loger vos bagages miniature si vous en avez.
Mais passons maintenant à l’intérieur de notre Urus.
L’intérieur de ce Urus est tout simplement sublime ! Et encore plus particulièrement dans ce coloris Havane qui matche parfaitement avec la carrosserie.
La encore, Autoart a poussé le niveau de détail à son maximum et soyons honnêtes, s’il y a bien une partie ou quasiment aucune critique n’est permise, c’est l’intérieur car tout bonnement, on s’y croirait.
On retrouve le jeu de matière et de texture avec cette couleur havane prédominante, mais également des parties plus sombres et des insert d’aluminium brossé et d’éléments en piano black.
Les gros sièges avant sont parfaitement reproduits avec le dessin des coutures spécifique et jusqu’aux boutons de réglages.
A l’arrière c’est la même chose, une très belle sellerie, des ceintures en tissus, de la moquette et des tapis au quatre places, un vrai Urus en taille mini.
Enfin, la planche de bord, reprenant les trois grands écrans principaux, un pour l’instrumentation conducteur, un second en partie centrale et un troisième juste au-dessous, bienvenue au 21ème siècle !
On retrouve aussi les aérateurs que l’on retrouve sur l’Aventador, ou encore l’inscription Lamborghini au dessus de la boite à gants.
Chaque seuil de portière est logoté Lamborghini et la partie la plus impressionnante est sûrement le sélecteur de la boite de vitesse, parfaitement reproduit et intégrant la fameuse gâchette de type aviation renfermant le bouton Start/Stop.
Réellement un intérieur de toute beauté !
Mon point final:
Attendu depuis plusieurs mois par les amateurs de la firme au taureau, le Lamborghini Urus était jusqu’à présent disponible uniquement en résine chez le fabricant MR-Collection à un tarif dépassant les 350eu.
Autoart frappe donc très fort avec cette superbe réalisation qui à mes yeux est une vraie réussite malgré les quelques petits défauts qui m’ont chagriné, mais qui ne dénaturent en rien la qualité de fabrication et le soin du détail apporté par Autoart.
Véritable supercar des SUV, il est loin d’avoir oublié son caractère agressif et impose autant par son look général que par sa qualité de finitions qui vous permettra de l’admirer de longues heures.
C’est donc immanquablement un modèle que je recommande à tous les amateurs de Lamborghini, car amateur ou pas de SUV il n’en reste pas moins un véhicule clé dans l’histoire de Lamborghini, et se verrait fièrement trôner aux côtés d’un LM002 ou d’une belle Aventador.
Si ce modèle vous intéresse les amis, vous pouvez le retrouver sous la référence:
- Lamborghini Urus “Grigio Titans Mat” – 1:18ème – Autoart – Réf: 79164
Quant à moi les amis, j’espère que cette présentation vous aura plu et nous nous retrouverons très vite pour une nouvelle présentation.
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