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Ferrari F50 1:12ème tamiya

La Ferrari F50 au 1:12ème par Tamiya – Présentation de ce modèle d’exception aujourd’hui devenu une rareté.

L’année 2021 est déjà bien entamée et il est temps de revenir à de nouvelles présentations, mais cette fois pas avec une nouveauté, mais un modèle culte.
Noël à était pour moi l’occasion d’ajouter à ma collection une véritable rareté, puisque hormis certains collectionneurs assidus, très peu savent que le fabricant Japonais Tamiya, connu et reconnu pour la qualité de ses maquettes, fabrique également via son “Collector’s Club” des modèles d’exceptions au 1:12ème qui sont de véritables pièces de musée.
L’occasion s’est offerte à moi de mettre la main sur un exemplaire de la sublime Ferrari F50, occasion que je n’ai pu refuser !
Et c’est donc avec plaisir que je vais vous présenter cette rareté.

Ferrari F50 1:12ème tamiya

Les reproductions en Die-Cast au 1:12ème du fabricant Tamiya sont de véritables must pour les collectionneurs de belles pièces, mais elles ont quelques défauts, le premier d’être peu nombreuses, le second de coûter un prix relativement conséquent et le troisième d’être assez rare à dénicher selon le modèle et le coloris recherché car peu d’exemplaires produits.

Seules quelques versions on eu droit à leurs reproduction et principalement des supercar (Ferrari F40, F50, 288 GTO, ENZO..) mais aussi la Porsche Carrera GT ou quelques 911 RSR.
Et suivant le coloris recherché, il faut se lever tôt pour en trouver une, alors quand l’occasion s’est offerte de mettre la main sur une F50 dans son sublime coloris Giallo Modena, entièrement neuve, car jamais assemblée et à deux pas de chez moi, j’y ai vu un signe qu’il ne fallait pas la rater (je remercie d’ailleurs encore grandement le collectionneur qui m’a cédé son modèle sans qui cette présentation ne serait pas possible et qui lira sûrement ces lignes).

Mais avant de passer à la présentation complète faisons d’abord un point sur l’historique de cette supercar un peu mal aimée.

La F50 est l’une des supercar emblématique de la firme au cheval cabré et pourtant, l’une des plus mal aimée, car beaucoup la surnomment le vilain petit canard.
Elle est pourtant l’une de mes Ferrari favorite, tant par son importance historique que par son niveau de technicité pour l’époque, mais également pour son look, car que l’on aime ou pas la F50, elle ne peut pas vous laisser indifférent.

Tout d’abord l’idée même du projet F50 (nom de code F130) né dès la fin des années 80′ et peu de temps après la commercialisation de la mythique F40.
L’idée vient directement du fils du commendatore, Piero Ferrari, qui veut créer une barquetta se rapprochant le plus des technologies issues de la compétition, mais adaptée pour la route.
Après concertation avec les haut dirigeant de la firme et le président de la marque, Luca Di Montezemolo, le projet est validé, elle se devra être une véritable Formule 1 de route et surtout, succéder à la F40 et fêter le cinquantenaire de la marque.

Elle sera finalement présentée en 1995 au Salon de Genève ! Ce qui sonnera légèrement comme un petit goût de faux départ puisque le jubilé de la marque avait lieu deux ans plus tard, en 1997.
Ferrari trouva une parade puisque le lancement était bien effectif en 1995 et les 349 exemplaires (et pas un de plus) avaient jusqu’à 1997 pour trouver preneur et donc célébrer le jubilé de la marque la bonne année.
Réservée aux clients les plus fidèles de la marque, il fallait à l’époque, signer un chèque de 2.7 millions de franc ! Sois un peu plus de 400.000eu actuel (sachant qu’un très bel exemplaire vaut aujourd’hui entre 2 et 3 millions d’euros ! La plus-value est conséquente et l’investissement était donc très bon.)

Bien qu’elle se veut un dérivé direct de la compétition, ses performances étaient certes exceptionnelles, mais en 1995, elle se heurtait à une concurrence bien mieux armée (Lamborghini Diablo, McLaren F1, Bugatti EB110 ou encore Dodge Viper de l’autre côté de l’atlantique) ce qui la fit tomber en bas du classement des supercar niveau performance.
La Ferrari F50 est pourtant instigatrice de nombreuses prouesses pour l’époque.
La structure monocoque est composée de Carbone, de Kevlar et de Nomex, le tout assemblé en nid d’abeilles et ne pesant que 102kg !

Le châssis est lui aussi tiré de la compétition, et l’ensemble moteur/boite est porteur et est directement boulonné au châssis.
Le système de suspension est également une véritable prouesse pour une voiture routière de l’époque.
Le V12 est quant à lui atmosphérique et elle sera la dernière supercar Ferrari à être dotée d’une boite de vitesse manuelle à six vitesses, un des mauvais choix de la firme délaissant la boite semi-robotisé, tout comme les freins carbone-céramique jugé pas assez fiables.
Au final, elle embarque malgré tout nombre de technologies et son V12 directement tiré de la F1 sera poussé à 4.7L de cylindrée afin d’en tirer 520ch !
De quoi fièrement la propulser jusqu’à 320km/h et d’abattre le 0-100km/h en 3.5sec.

Reste enfin le débat du look.
Beaucoup s’accordent à dire que la F50 est de loin le pire coup de crayon de Pininfarina (ce qui n’est pas mon cas !).
En effet, les lignes sont moins pures que sur la F40, elle reprend légèrement le look avant du concept Mythos apparu quelques années auparavant.
L’avant jugé trop rond, se veut dicté par l’aérodynamisme et c’est la raison de ces nombreuses prises d’air.
Et enfin, l’arrière, avec son énorme aileron, se veut un rappel direct de sa devancière la F40, qui arborait également un aileron imposant.
Ce qui en fait pour moi, une supercar au look certes atypique, mais très désirable.

Au final que retenir, une voiture clé dans l’historique de Ferrari, elle sera vite oubliée de certains, mais restera un mythe entre deux grandes époques de Ferrari jusqu’à l’apparition de la Ferrari Enzo quelques années plus tard.
Une rareté qui a fait briller les yeux des enfants comme des grands lors de sa présentation (j’avais 4ans lors des 50ans de la marque et mon amour pour Ferrari ne m’a jamais quitté).
Et loin du débat du look, un véritable modèle charnière et un mythe.
Mais revenons maintenant à notre 1:12ème.

Ferrari F50 1:12ème tamiya

La voici enfin, cette superbe reproduction par Tamiya au 1:12ème de la Ferrari F50 dans son superbe coloris Giallo Modena.
Elle aurait été surement plus simple à trouver en rouge, mais mes deux couleurs de prédilection pour une F50 sont définitivement noir et jaune ! Et sachant que la version noire n’existe pas chez Tamiya..
D’ailleurs pour l’anecdote, la Giallo Modena est réellement un coloris très recherché sur la F50, car uniquement 31 exemplaires sur les 349 produits sont sortis des ateliers dans ce coloris.

La finition de cette reproduction et les proportions ont étaient superbement reproduites par Tamiya.
Dès le déballage, on a peine à croire que c’est une miniature qui a déjà bien plus d’une dizaine d’années tant la finition et la qualité sont bluffantes, et qu’on se le dise directement, la reproduction est excellente il n’y a pas à en douter.
C’est une véritable pièce de collection et le diable se joue dans les détails sur une telle pièce, de part sa taille, mais également de part les techniques de reproductions qui n’étaient pas forcément aussi développées que maintenant.

Rien que la présentation est impressionnante, avec un emballage énorme et une fois déballée, la découverte des pièces à assembler et des différents accessoires fournis (tournevis, clé en croix pour le montage des écrous de roues, valise et trousse à outils miniatures, etc..).
Une fois montée, elle est clairement imposante, 38cm de longueur et 19cm de largeur pour presque 2kg sur la balance, c’est une belle bête.
La finition est comme à l’accoutumé excellente, les proportions sont quasi parfaites autant au niveau de la ligne, que de l’emplacement des prises d’air ou encore des ajustement de carrosserie.
Chaque roue se monte à sa place et pas à une autre, et les détails des disques et étriers de frein ne sont qu’un avant-goût de la qualité de ce bijou.

Ferrari F50 1:12ème tamiya
Ferrari F50 1:12ème tamiya

L’avant est sans aucun doute la partie la plus discutée de la Ferrari F50, avec ses prises d’air et ses feux avant coiffés d’une bulle.
La petite grille avant est finement ajourée avec un très beau logo du cheval cabré en photo-découpe.
Les capots avant et arrière sont à monter vous-même ! Cela se fait très aisément grâce à un système à vis ce qui permet de régler l’ajustement des ouvrants, et de par ce fait les ajustements sont parfait, ni trop de jour, et aucun frottement, un système simple mais très efficace.

Le très grand capot avant est bien reproduit avec son système de prises d’air et de refroidisseur entièrement visible une fois ouvert.
Les phares avant sont reproduits avec le fond noir (il était possible de les avoir couleur carrosserie, mais le noir donne plus de profondeur) et ils sont finement détaillés.
Les écussons Ferrari sont bien présents ainsi que les petits rappels de clignotants orange et le grand pare-brise incurvé est également fidèle à l’original.
Sous le capot avant on peut noter la qualité de reproduction de l’effet carbone sur les passages de roues et sur l’avant de la structure monocoque.
Petit bémol sur la batterie et les réservoirs de fluides, peint en blanc et donnant un look un peu trop plastique.

Ferrari F50 1:12ème tamiya

Que ce soit avec son toit hard-top ou sans, le profil de cette F50 est définitivement sculpturale !
Je trouve même que l’ajout du hard-top lui confère un tout autre look, mais toujours aussi séduisante. N’oublions pas que cette reproduction est au 1:12ème et non pas au 1:18ème, ce qui permet d’atteindre un tout autre niveau de détails, mais aussi dans la prestance de la reproduction.

On reconnaît immédiatement le style “Barchetta” voulu donner par Ferrari pour cette F50.
Les petites poignées de portières bien spécifiques sont finement reproduites mais la trappe à carburant manque un peu de finesse.
Le style assez anguleux est bien reproduit, les ajustements des portières sont bons, les prises d’air près des roues arrières sont finement reproduites et disposent, elles aussi, de fines grilles ajourées.
Les grosses jantes sont fidèlement reproduites avec leurs écrous centraux arborant le célèbre cheval cabré, et elles laissent entrevoir le gros freinage Brembo, percé ventilé, ainsi que les étriers siglés Ferrari.
Les bas de caisses arrièrent arborent discrètement la signature Pininfarina et les pneus sont des Good-Year spécifique, dérivés de la F1 et arborant des siglages blancs.

L’arrière est également loin de passer inaperçu avec son aileron gigantesque !
On retrouve néanmoins les codes cher à la marque, les deux doubles feux arrière sont l’un des signes distinctifs parfaitement reproduit par Tamiya.
La fine grille ajourée est parfaitement reproduite et on retrouve le logo au cheval cabré ainsi que le logo Ferrari en photo découpe sur le dessus du capot moteur.
Les quatre sorties d’échappement chromées sont également délicatement reproduites et on remarque le parti-pris de Ferrari à l’époque, plutôt de rajouter un diffuseur, c’est directement le bouclier arrière de la voiture qui fait office de diffuseur, un bel ajout technique qui est ici reproduit à la perfection.

Inutile de dire que peu importe ou vous regardez, la peinture est sans défaut et d’une grande qualité !
Sur le capot moteur, la verrière ajourée est également fidèle à l’original et permet de jeter un œil au moteur même lorsque le capot est clos.
On peut également noter la différence entre la partie targa, qui inclus deux petits arceaux noirs en cas de tonneaux et le toit hard-top, qui inclus une petite lunette arrière.
Ces deux éléments sont interchangeables et simplement fixable par clipsage.
Tamiya n’a pas reproduit la capote en toile, pas une grande perte ni un défaut car cette capote était uniquement la en guise d’appoint et d’une horreur sans nom (visible un peu plus haut sur l’une des photos de la voiture échelle 1).

Ferrari F50 1:12ème tamiya

Restons sur la partie arrière de la bête afin de dévoiler ce qui se cache sous cet immense capot.
Une fois ouvert, il laisse apparaître une véritable cathédrale mécanique, l’énorme V12 en position centrale arrière longitudinale, véritable pièce maîtresse de la voiture, autant en 1:1 que sur la miniature.
Le niveau de détail est plutôt époustouflant et on ne sait pas vraiment ou s’arrêter.
Pas de vérins, mais deux baguettes afin de maintenir le capot ouvert et chaque élément est à sa place est parfaitement reproduit.

Je regrette l’effet un peu trop “plastique” de certains éléments qui présentent pourtant une réelle finesse d’exécution, mais auraient mérité un peu de couleur.
On peut noter la qualité de reproduction du carbone ou encore des collecteurs d’échappement entièrement chromés.
Le logo et l’inscription Ferrari sont présent un peu partout et le détail phare que l’on peut admirer est définitivement le système de suspension entièrement fonctionnel, à doubles triangles superposés et combinés ressort/amortisseur horizontaux à poussoir et basculeur, le tout fixé à la boite de vitesse et à l’époque repris directement de la compétition.
Un superbe détail qui permet à ce beau bébé de se tenir fièrement sur ses propres suspensions telle une véritable voiture.

Ferrari F50 1:12ème tamiya
Ferrari F50 1:12ème tamiya
Ferrari F50 1:12ème tamiya

Terminons avec l’intérieur de cette F50.
Bien évidemment, nous sommes sur une simple deux places et bien qu’à cette époque elle coûtait déjà une somme rondelette, certains détails peuvent prêter à sourire, comme les petites manivelles sur les portières (et oui pas de vitres électriques..).

Le niveau de détail et de finition et encore une fois excellent. Le carbone est omniprésent à l’intérieur de cette F50, que ce soit le tableau de bord, la console centrale, les portières ou encore les coques de sièges, il est visible partout ! Mais également la structure même du châssis et de la cellule monocoque, puisque vous êtes littéralement assis dans un cocon de carbone et kevlar.
Tamiya a vraiment poussé le détail au maximum, sièges bi-matière cuir et alcantara, jusqu’à la reproduction des surpiqûres, ceinture en tissus, et même logo F50 et grille de passage de rapport en photo découpe !
On peut également apercevoir le pédalier de type F1 en aluminium.
Les détails sont tellement nombreux, je vous laisse les admirer par vous-même.

Seul petit défaut pour moi, les pare-soleil fixe trop “fake” et un manque de finesse sur les aérateurs et les comodos. Pour le reste rien à redire, c’est juste sublime.
Et le fait que cette reproduction soit au 1:12ème permet d’exploiter chaque petit détail au maximum.

Ferrari F50 1:12ème tamiya

Mon avis final:

Que vous dire les amis ? Bien évidemment que mon avis final est bon, excellent même !
Les reproductions au 1:12ème de Tamiya sont de véritable must-have pour celui qui peut se les offrir et celle-ci ne déroge pas à la règle.
Je suis sincèrement époustouflé par le niveau de détail et la qualité de fabrication de ces miniatures quand je la compare avec certaines reproductions qui sont à l’heure actuelle moins belles, plus coûteuses et en plus en matériaux composites.

Car oui cette F50 à plus d’une dizaine d’années et ne présente aucun signe de problème de zamak, comme quoi, le Die-cast n’est pas toujours signe de peste du zamak ou de “paint rash”.

Un niveau de détail époustouflant, une qualité de fabrication et d’emballage qui n’est plus à prouver et une réalisation de toute beauté.
Un must have pour les amateurs de la marque au cheval cabré que je ne peux que vous recommander les amis !

Malheureusement, nous sommes sur un modèle “vintage” qui se fait très rare, mais si le cœur vous en dit et que vous souhaitez vous mettre à la recherche d’un exemplaire, vous pouvez la retrouver sous la référence:

  • Ferrari F50 Giallo Modena – 1:12ème – Tamiya (1:12 Collector’s Club Special) – Réf: 23204..35000

Quant à moi les amis, j’espère que cette présentation Vintage/Modèle Culte vous aura plu et nous nous retrouverons très vite pour de nouvelles présentations.

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