Partons sur les petites routes du sud avec la Citroën Méhari reproduite au 1:18ème par Solido – Présentation
Si je vous dis buggy de plage, petit utilitaire ou encore gendarme de St-Tropez, le tout sur une base française, qu’es ce qui vous vient à l’esprit ?
La Méhari bien sûr !
C’est au tour de l’iconique petit utilitaire Citroën dérivé de la 2cv et de la Dyane, de faire son arrivé au 1:18ème chez Solido, et ce dans deux versions bien distinctes.
Un modèle français iconique, autant pour les amateurs de la marque aux chevrons que pour les amateurs de classiques français.
C’est également un incontournable pour moi, car habitant au bord de la mer, j’en croise depuis l’enfance, d’autant plus que j’habite à deux pas du 2cv Méhari Club de Cassis, véritable référence pour les amoureux du modèle.
Partons donc direction le sud à la découverte de cette nouveauté.
Présentation.
La Citroën Méhari, une véritable icône populaire de la marque aux chevrons après la 2cv.
Un modèle iconique, disponible chez la concurrence depuis quelque temps déjà, mais qui fait enfin son arrivée chez nos amis de Solido.
Deux versions sont disponibles pour commencer avec une version rappelant celle présente dans le légendaire Gendarme de Saint-Tropez en “Vert Montana” et entièrement découverte avec pare-brise rabattable, et une seconde, avec son toit bâché dans un coloris “Orange Kirghiz“.
C’est sur cette version que mon choix s’est portée afin de la découvrir, mais également de l’ajouter à mes nombreuses Citroën anciennes.
Mais avant de la découvrir ensemble les amis, revenons en quelques lignes sur l’historique de cet étonnant petit utilitaire qui finira par devenir la coqueluche des touristes côtiers.
Revenons en Mai 1968.
Un moment critique dans l’histoire de la politique française avec un véritable soulèvement de la jeunesse contre le gouvernement en place, autant à Paris que dans les plus petites villes.
Mais bien loin de ces considérations, c’est plus précisément le 16 Mai, que Citroën présente dans l’enceinte du très chic Golf de Deauville à un parterre de journalistes, celle que l’on appellera bientôt la Méhari, mais qui s’appelle encore la Dyane 6 Méhari.
Huit modèles de présérie sont présents, accompagnés d’une vingtaine de mannequins afin de les mettre en valeur et toute sur un thème différent.
Le nom Dyane fait référence à la mécanique qu’elle utilise, bien que le châssis soit celui de la 2cv fourgonnette, et Méhari, en référence au dromadaire qui portait ce nom dans le nord de l’Afrique et qui pouvait transporter à travers le désert tout aussi bien hommes et marchandises, car oui, la Méhari est aussi bien destinée aux loisirs, qu’à des fins professionnelles.
La Méhari se distingue par son look et par ses capacités, mais également par les matériaux utilisés pour sa construction.
En effet, la carrosserie est entièrement faite de plastique ABS, un élément très moderne pour l’époque et profitant de qualités de rigidité, légèreté et enfin, d’être assez peu cher.
Mais la Méhari ne doit pas ses débuts à Citroën, mais bien à l’idée d’un seul homme, le Comte Roland de la Poype.
Il créa au début des années 50′ la S.E.A.B. ou Société d’Etudes et d’Application des Brevet, avec une seule idée en tête, le plastique est un élément d’avenir.
Après de grands succès dans l’industrie, il s’intéresse à l’automobile et s’associe avec le designer Jean-Louis Barrault afin de trouver comment concurrencer la Mini Moke, le tout en partant d’élément plastique.
Un premier prototype verra le jour, sur une base de 2cv fourgonnette, le véhicule étant issu de la flotte de la SEAB, et l’idée de départ était de commercialiser un kit à monter soi-même.
C’était sans compter sur Pierre Bercot, dirigeant de Citroën et ami du comte qui, à la découverte du prototype, souhaite l’intégrer au catalogue Citroën.
La S.E.A.B produit donc les carrosseries en ABS qui sont ensuite directement montées chez Citroën.
C’est finalement durant le Salon de l’auto de Paris, le 3 Octobre 1968, que le grand public découvre enfin la Méhari.
Dotée du moteur développant 33ch de la Dyane, la Méhari est également équipée de la boite de vitesse de la 2cv fourgonnette (tout comme son châssis) et pour commencer, quatre teintes sont proposées au public.
Après un accueil réservé durant les premiers mois, les ventes partent en flèche dès l’année 1969 et rapidement, elle se vend un peu partout à l’export avec plus ou moins de succès selon les continents.
On peut noter en 1970, la tentative de Citroën d’implanter la Méhari aux Etats-Unis, un flop avec moins de 800 unités écoulées.
La production garde un rythme constant, avec en 1972, une commande de 7000 unités par la Gendarmerie.
10ans plus tard, en 1982, et après de nombreux restylage, les ventes s’essoufflent avec moins de 4000 exemplaires écoulés, Citroën va donc user du stratagème des éditions limitées afin de faire perdurer le modèle encore quelque temps.
Au final, c’est en 1987 que la Citroën Méhari tire sa révérence, après 19ans de carrière et près de 145.000 exemplaires vendus.
Mais revenons maintenant à notre version 1:18ème.
C’est donc avec une joie non dissimulée que j’accueil la nouvelle Citroën Mehari reproduite par Solido au 1:18ème, un autre modèle iconique qui rejoint donc les autres modèles Citroën de la collection.
Solido nous propose donc deux versions de l’iconique petit buggy en orange ainsi qu’en vert kaki.
La première impression est très bonne puisque, dès son arrivée, elle vous semblera très légère.
C’est normal puisque les équipes de Solido ont décidé de rester fidèle au modèle original en proposant une miniature disposant d’un châssis en Die-cast, mais d’une caisse en plastique ! Comme la version échelle 1.
Le résultat est plutôt plaisant à l’oeil avec une miniature offrant de bonnes proportions ainsi qu’un look global des plus réussis.
La peinture orange reprend bien le coloris d’époque et malgré sa simplicité, elle offre bon nombre de détails.
Seul la garde au sol me semble un peu trop écrasée sur l’avant de la miniature, mais hormis cela, le résultat est plutôt très sympathique.
La face avant de la Citroën Méhari reproduite par Solido reprend plutôt très bien la face avant de la version échelle 1.
On retrouve le grand pare-brise rabattable ici en position fixe ainsi que les petits essuie-glaces chromés.
Le capot moteur reprend les nervures ainsi que le bosselage central plus proéminent ou l’on retrouve l’emblème au double chevron.
On y retrouve également les attaches en caoutchouc permettant la bonne tenue en place du capot, qui sont moulés dans la masse, mais quand même assez réaliste.
La grande calandre plane dispose de son imposante prise d’air centrale afin de maximiser le refroidissement du petit moteur, et de part et d’autre, on retrouve les deux projecteurs entourés de leur enjoliveur chromé.
Les petits clignotants disposent bien de leurs cabochons orangés, et on retrouve même une protection pour le soubassement du moteur, peinte également couleur carrosserie.
Le profil de la petite Méhari est réellement des plus simpliste.
En effet, on retrouve la “baignoire” principale qui fait office d’habitacle avec sur tout le pourtour, cette effet nervuré typique de la Méhari et qui rappelle un peu la tôle ondulée que l’on retrouvait à l’époque sur les premières 2cv, ou encore sur le Type H sauf qu’ici, modernité oblige, nous sommes avec le fameux plastique ABS.
L’effet est assez joliment reproduit par les équipes de Solido, et sur cette version dans le coloris “Orange Kirghiz“, on retrouve les piliers qui permettent le maintiens du toit qui n’est au final qu’une simple bâche améliorée, et dont l’effet toile est lui aussi plutôt joliment reproduit.
On retrouve tout le long du profil de cette Méhari, les attaches permettant la fixation des panneaux en cas d’intempéries, mais également la petite marche afin d’enjamber et d’accéder aux places arrière.
Les petites portières sont elles aussi finement reproduites avec leurs charnières visibles et leurs petites poignées en pièces rapportées.
Enfin, attardons-nous un instant sur les petites jantes en tôle à trois boulons reprises elles aussi de la 2cv, et on peut noter la fine sortie d’échappement laissant le petit moteur s’exprimer.
L’arrière est lui aussi, tout en simplicité avec une armature supplémentaire en tube afin de soutenir le pavillon bâché.
On retrouve une “porte” arrière battante ou les fixations sont finement reproduites, tout comme les charnières.
On retrouve le logo Citroën moulé dans la masse, ainsi que le bouchon de remplissage de réservoir à l’opposé.
Les feux arrière sont de simple double cabochon et on retrouve un petit pare-chocs lui aussi couleur carrosserie.
Petit plus, Solido a décidé de reproduire cette version munie d’un attelage !
Car oui, n’oublions pas que la Méhari était en grande partie pensée a des fins utilitaires avec une capacité de chargement de plus de 400kg, pas mal pour une “voiture en plastique”.
L’habitacle est fidèle à l’idée originale, simple, durable et efficace.
On retrouve donc le strict minimum avec une instrumentation réduite presque à néant, seul quelques voyant et l’indicateur de vitesse et de kilomètres subsiste.
Idem pour le sol, avec un plancher en grande partie en tôle industrielle pour la partie avant, afin d’être plus résistante, et un sol moulé dans la masse pour la partie arrière.
Les équipes de Solido ont fidèlement reproduit tous ces éléments, avec jusqu’aux détails du pédalier qui arbore le logo aux chevrons ou encore, le typique petit sélecteur de vitesse monté directement sur la planche de bord.
On retrouve la roue de secours, qui se trouve une petite place à l’intérieur de l’habitacle et les sièges avant arbore des coques arrières couleur carrosserie.
Enfin, n’oublions pas la banquette arrière pliable qui permet d’offrir un plancher plat pour plus de capacité de chargement, une option l’époque !
Mon point final:
Un modèle longuement attendu par les amoureux de la firme Citroën qui fait enfin son arrivé et avec un résultat qui est des plus satisfaisants.
Solido nous offre ici et comme à son habitude, un modèle fidèlement reproduit, de qualité et offrant de nombreux détails.
Ils poussent même le vice jusqu’à reproduire la fameuse carrosserie en plastique, que demander de plus ?
Au final, c’est une très sympathique réalisation qui rejoindra parfaitement les autres modèles de la firme déjà reproduits et qui devrait sans nul doute ravir les amateurs Citroën, mais également les adeptes de véhicules atypiques, ce qui ne manque pas chez nos amis de Solido.
Autre bonne nouvelle, la Méhari débarquera également au 1:12ème chez Solido en 2023 !
Mais en attendant, si cette version vous intéresse les amis, vous pouvez la retrouver sous la référence:
- Citroën Méhari MKI “Orange Kirghiz” – 1:18ème – Solido – Réf: S1808201
Attention, ces premières versions de la Méhari sont en édition limitées les amis !
Quant à moi, j’espère que cette présentation sous le soleil du sud vous aura plu, et je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour une nouvelle présentation.
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