Exit le V8 et bonjour le V10 ! – Présentation de la BMW M5 e60 reproduite par Ottomobile
Après avoir reproduit deux versions de la BMW M5 e61 (version break de la e60), Ottomobile nous offre enfin la reproduction de la mythique BMW M5 e60 !
Une version très attendue, car la berline surpuissante du constructeur bavarois manquait à l’appel et les collectionneurs la réclamaient depuis quelque temps déjà.
La voici donc aujourd’hui qui fait son arrivée, et je ne pouvais clairement pas passer à côté afin de compléter la division BMW de la collection.
Nous allons donc en profiter pour la découvrir ensemble les amis.
Présentation.
C’est enfin l’arrivée de la quatrième génération de la BMW M5 chez Ottomobile, la e60 !
Une version indispensable à tout collectionneur de la marque à l’hélice, et encore plus pour les inconditionnels de versions Motorsport.
En effet, c’est un modèle à ne pas manquer puisqu’elle fut la seule à être équipée du mythique V10, mais aussi, à casser les codes du style de la firme et intégrer le nouveau design initié par Chris Bangle !
Elle est d’ailleurs pour moi, l’une de mes générations de M5 favorite avec la e39 (la présentation est disponible ici), et il m’était donc impossible de passer à côté.
Première version reproduite par Otto (hormis la version e61 en break), elle se pose en must have et j’espère donc ne pas être déçu lors de la découverte de cette reproduction.
Mais avant de la détailler plus longuement, revenons en quelques lignes sur l’historique de cette génération.
L’arrivée de l’Américain Chris Bangle au début des années 2000 comme patron du design chez BMW a été une vraie révolution !
En effet, une révolution au parfum de scandale puisque l’Américain souhaitait dépoussiérer le look des modèles de la firme.
Il commença en 2001 avec la toute nouvelle Serie 7 e65 qui introduira de manière assez discutable le design souhaitait par Bangle.
C’est fin 2003 que la nouvelle BMW Serie 5 fait son apparition avec un style bien plus moderne que sa devancière, et à la fois, beaucoup plus travaillé que sur la nouvelle Série 7.
C’est lors du Salon de Paris 2004 que la nouvelle BMW M5 fit sa première apparition.
Deux ans après l’arrêt de la production de la e39, elle vient en remplacement avec un argument de poids, sa motorisation.
Elle est la première berline de série au monde à être animée par un V10 à l’époque ! Une prouesse qui marquera puisqu’elle sera également la seule génération à être dotée d’un tel bloc-moteur.
A l’époque, BMW est présent en F1 avec Sauber au sein de l’écurie “BMW Sauber F1 Team” et c’est en collaboration avec la division F1 que le monstrueux V10 fut élaborée.
Véritable cathédrale mécanique, le V10 “S85B50” de 5.0l de cylindré est un véritable bijou de technologie.
Doté de 40 soupapes, il ne pèse que 240 kg !
Développant la bagatelle de 507ch, le bloc tout en alliage bénéficie évidemment du Double Vanos (système faisant varier le degré et le temps d’ouverture des soupapes) cher à BMW, de pistons en aluminium, de 10 boîtiers papillon (un par cylindre) et de deux pompes à huile.
Nommé deux fois en 2005 et 2006, il remporta ces deux années de suite le titre de meilleur moteur de l’année accordé par “l’International Engine of the Year Awards“.
Capable d’atteindre la vitesse max de 330km/h, elle abat le 0-100km/h en seulement 4.7 secondes, des chiffres encore très honorable à l’heure d’aujourd’hui.
La boite robotisée SMG est la seule option disponible en Europe alors que nos chers amis outre-Atlantique ont eux eu droit à une véritable boite manuelle !
Le châssis s’avère travaillé et rigoureux grâce à l’amortissement piloté, et ce, malgré les jantes de 19 pouces.
La carrosserie garde le look élégant et discret de la berline de série tout en arborant des appendices aérodynamiques ainsi qu’un kit spécifique.
Un léger restylage interviendra en 2007, lui valant une inédite version M5 Break e61 !
Facturée près de 94.500eu à l’époque hors option, elle connaîtra une belle carrière jusqu’en 2010 ou elle tirera sa révérence après 20.548 exemplaires, dont 1025 rares versions breaks !
Un très beau succès pour une version iconique qui sera la seule à connaître les joies du V10, mais revenons maintenant à notre version 1:18ème.
Quel plaisir de retrouver la BMW M5 e60 et dotant plus dans son inédite version berline qui n’avait pas encore été reproduite parles équipes d’Ottomobile jusqu’à maintenant.
La bonne nouvelle ne s’arrête pas là, puisque nous retrouvons un combo de coloris assez plaisant avec, pour la carrosserie, l’iconique gris “Silverstone II A29” associé a un intérieur doté d’une sellerie cuir rouge !
La peinture est très belle et l’application sans défauts.
La lumière fait ressortir de beaux reflets allant du bleu au gris métallisé.
Le moule est fidèlement reproduit et assez détaillé.
On y retrouve les éléments caractéristiques de cette M5 e60 ainsi qu’une garde au sol elle aussi correspondante à la version échelle 1.
En bref, une première impression des plus agréable qui ne donne qu’une envie, la découvrir plus en détail !
Hormis des voies plus larges ainsi que des pare-chocs différents, le look global diffère peu d’une Série 5 classique.
On retrouve l’imposant capot moteur au style très lisse et quasi sans ligne de style où l’on retrouve le blason à l’hélice en bonne place.
Les phares à doubles optiques de l’époque Bangle sont parfaitement reproduit avec leur style bien spécifique, ainsi la “paupière” sur la partie haute.
Le double naseau est lui aussi en bonne place sans oublier le pare-chocs, qui quant à lui est inédit à cette version M5.
Il dispose de trois entrées d’air, une centrale et deux latérales, qui bien que non réellement ajourées, sont très réalistes.
On retrouve le dessin en V de la partie centrale de l’entrée d’air ainsi que les découpes arrondies.
De profil, même si le look change, les codes restent les mêmes puisque comme sa devancière, cette M5 e60 garde une silhouette très élégante, tout en arborant quelques éléments ne trompant pas sur son pédigré.
Les ailes avant et arrière sont bien plus larges afin d’accueillir des trains roulants spécifique et les passages de roues sont donc élargie.
Sur les ailes avant, on retrouve les aérations latérales reprenant le design des aérations présentes sur la mythique BMW 507.
On retrouve également un petit badge M5 ainsi que des rappels de clignotants en pièces rapportées.
Les rétroviseurs sont bicolores et les poignées de portières sont de qualités et finement reproduites.
En prenant un peu de hauteur, on aperçoit l’antenne de type “requin”, mais cela permet également d’apprécier la qualité de la peinture reproduite par les équipes d’Ottomobile.
Enfin, les jantes aluminium spécifiques sont parfaitement reproduites avec jusqu’au détail de l’écusson central.
Etant fines, elles permettent d’apprécier sans problèmes le freinage avec les imposants disques ventilés/percés.
A l’arrière, peu de changement également.
La malle arbore un becquet couleur carrosserie et le blason BMW est accompagné d’un second blason M5 qui en dit long.
On retrouve les feux reprenant le design des phares avant et qui sont ici très finement reproduit par Otto.
L’imposant pare-chocs est comme à l’avant, spécifique à la version M5.
Il intègre les capteurs de recul permettant de faire sa marche arrière en toute sécurité, mais aussi, un design propre en partie basse afin de maximiser l’appuie à l’aide d’une partie centrale jouant un rôle de diffuseur, ainsi que deux découpes latérales laissant les quatre sorties d’échappement chromés visibles.
L’habitacle est quant à lui, tout aussi luxueux que ce que l’on peut attendre d’une BMW.
Les équipes d’Ottomobile ont choisi une superbe configuration reprenant une sellerie en cuir étendu rouge ainsi que des inserts de bois clair.
Certains auraient peut-être préféré du cuir noir et de l’aluminium ou du carbone, mais personnellement, j’ai un véritable coup de cœur pour la configuration choisie qui est à la fois luxueuse, mais s’harmoniant parfaitement à l’extérieur plus sportif.
Le niveau de détail est présent puisqu’on retrouve toute la planche de bord ainsi que le petit levier de la boite automatique SMG ou encore la molette de contrôle du système d’infos-divertissement.
Les inserts de bois clair sur les portières et la planche de bord contraste parfaitement et on retrouve même jusqu’au système de vision tête haute sur le haut du tableau de bord.
Mon point final:
Encore une très très belle réalisation de la part d’Ottomobile !
Cette BMW M5 e60 incarne à elle seule, une époque malheureusement révolue ou personne ne trouvait indécent d’enfiler au chausse-pied un moteur quasi-issu de la F1 dans une sage berline allemande au look de routière lambda.
La reproduction est belle, de qualité et détaillée !
Aucun défaut ne me saute aux yeux et la configuration choisie incarne le parfait mélange entre sportivité et luxe à l’allemande.
C’est définitivement un must have pour les inconditionnels de la marque à l’hélice ainsi que pour les amoureux de berlines sportives !
Aucun doute sur le fait que les 4000 exemplaires produits trouverons preneur sans le moindre problème.
Si cette miniature vous intéresse les amis, vous pouvez la retrouver sous la référence:
- BMW M5 e60 – 1:18ème – Ottomobile – Réf: OT426
Quant à moi les amis, j’espère que ce petit tour sur les autobahn vous aura plu et je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour une nouvelle présentation.
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